Le malaise de la conversation

Si la conversation est un art, elle peut être aussi source de malaise. Au début, on se dit qu’on est timide puis on se rend compte que l’on a aucun talent pour la conversation. Parfois, on aimerait dire quelque chose, rester présent dans la conversation. Toutefois, les faits sont là, on n’est pas capable d’aligner trois mots.

Une fois exclue la timidité, on se demande alors pourquoi. Pourquoi est-il si difficile de prendre part à une conversation. Il est vrai que dans certaines situations, c’est le fait du thème de la conversation. Comme lorsqu’on parle de personnes dont vous n’avez pas idée ou d’un style musicale que vous n’aimez pas particulièrement, comme la Banda au Mexique.

En ce qui me concerne, j’aurais, et c’est certainement vrai, la fâcheuse manie de n’entrer dans une conversation que lorsque je suis sûr d’avoir quelque chose à dire, de pouvoir opiner sur la question. En dehors de cela, une question me hante : « Qu’est-ce que je peux bien pouvoir dire ? »

Si c’est déjà embêtant pour moi, imaginer pour mon interlocuteur, encore est-il que l’on puisse l’appeler ainsi. S’installe alors un silence, le silence de l’ange qui passe, qui crée un malaise et dont on ne sait sortir avec classe. Quelle option reste-t-il alors ? Tourner les talons et espérer faire mieux la prochaine fois, s’il y a.

Source image: https://pixabay.com/fr/illustrations/entrevue-conversation-parler-t%C3%AAte-2004339/

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