Le Mexique 2 - Chapitre II : Banque et Installation
Cette année, c'était un peu différent. Comme je l'évoquais dans le chapitre précédent, la banque même s'ils nous ont simplifié les démarches, c'est encore la galère. D'abord, il faut appeler la "superlinea" (superligne) pour activer sa carte. Carte activée, on y met des sous, on va payer un tapis de sport, paiment impossible, cela serait-il dû au fait qu'on a pas de code secret ? (Un mal pour un bien, j'ai économisé 400 pesos). On appelle la superlinea une nouvelle fois pour créer le code secret, "votre carte fait l'objet d'un blocage, on va essayer de la débloquer en ligne". Ah enfin, code secret activé. on va acheter un autre tapis de sport 400 pesos moins cher donc, des chaussures car la pluie de Mexico a fini d'achever les anciennes, on retire le loyer du nouveau logement. On va faire les courses, et... "votre carte ne marche pas monsieur... - encore ? ben, désolé, on annule". (Là encore, un mal pour un bien, dans le magasin suivant, la même chose est revenue moins chère, mais payée avec une réserve d'espèce). En attente de plus d'informations sur le pourquoi du blocage.
Et côté installation, c'est la première fois que je passe par la case visite d'appart, par chance les autres années, c'était du tout cuit à partir d'internet ou par recommandation. Deux appart' visités, et je me suis dit : c'est une blague ! Dans le premier, la dame nous accueille aimablement, mais elle fait bien sentir que ce qu'elle veut c'est l'argent.
Elle commence la visite en me montrant les chambres de l'étage, vides, sans peinture, ça raisonne, il n'y a que le sommier du lit, et laisse entendre qu'ils mettraient un matelas seulement parce qu'on m'a présenté comme "professeur". Visite de la cuisine, c'est crade ! Présentation de l'espace buanderie, interdiction d'utiliser la machine à laver. Je demande à ma pote Ale de me trouver une excuse pour nous sortir de cette maison au plus vite.
Une annonce dans la rue, deuxième lieu. Entrée encombrée mais un vieux et gentil monsieur nous accueille. Il nous présente la première chambre : un lit entre 4 murs, il avait dit que la chambre était petite, mais là c'est abusé. Deuxième chambre, elle est bien grande, problème c'est une grande salle avec un rideau pour séparer la salle en deux. Vous l'aurez compris "next". Mais cette fois, c'est moi qui trouve l'excuse.
Troisième visite, une maison d'hôte à la mexicaine. Plusieurs chambres toutes au même prix. On nous fait visiter. Une première chambre obscure sans fenêtre au rez-de-chaussée. Euh, non, puis on passe aux étages. Première chambre sous le toit, un aspect étouffant. Deuxième chambre, pas de fenêtre, en fait c'est la porte qui fait office de fenêtre, fermée seulement par un cadenas. A l'intérieur, la fille qui y vivait et qui devait déménager était un peu beaucoup crade. Elle n'était pas là, mais elle avait laissé dans un coin un grand drap sur lequel traînait son repas de midi ou du matin peut-être, des poivrons laissé à l'air libre entre autres choses. Sérieusement, c'était décourageant. La dernière chambre, c'est celle qui m'avait le plus plu sur le moment. Sous le toit aussi, grande mais sombre, avec deux lits, facile à réaménager. Par défaut, c'est à cette endroit que je reviendrais.
Le dimanche suivant, je revenais à cette maison d'hôte, une des chambres avait été occupées, il n'en restait plus que deux. Celle que j'avais vu si sale quelques jours plus tôt, et celle qui m'avait semblé adéquate. Après une dernière visite d'installation, j'ai pris la chambre "sale", celle sous le toit me paraissant alors trop sombre et trop basse, je ne regrette pas le choix. Mis à part le fait que la douche est à l'extérieur de la chambre et qu'il faudra que je mette une veste pour y aller quand l'hiver sera là, car la chambre donne directement sur l'extérieur, elle est commode.
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