Le Mexique 2 - Chapitre I : Réunions des assistants

Comme l'année précédente, trois jours de réunion ont été organisés afin de nous accueillir et nous informer, et nouveauté, nous former. Cette année, nous n'avons pas eu le droit au bus pour aller jusqu'à l'IFAL.

Premier jour de réunion, direction le siège de la SEP pour ouvrir le compte bancaire et recevoir notre carte bleue. "Quoi ? La carte bleu d'office ! Ce sera donc moins compliqué, cette année." Quelques jours plus tard, je dis, "c'était trop beau pour être vrai". Différence avec l'année précédente, le directeur de Santander n'est pas venu, il a envoyé une représentante. Plutôt jolie, dit en passant. Et cette fois, ils ne nous ont pas fait chier avec l'exactitude de la signature comme sur le passeport.

Deuxième jour, une longue journée à l'IFAL avec plein d'informations... les mêmes que l'année précédente, mais avec des anecdotes. On a appris par exemple qu'une fille s'était fait voler son sac avec iPhone, passeport et argent dedans, dans une pizzeria. Ah non, je n'ai rien appris de ce côté-là, j'y étais. Nous avons appris qu'une assistante avait été retrouvée ligotée chez elle. Je n'en ai pas eu vent l'an passé. Le speech sur la sécurité, trois avis. "Oui, on peut aller dans le Chiapas, ça craint un peu, mais c'est pas si dangereux, vraiment", "Oui, mais il faut faire attention, c'est dangereux, le mieux c'est de l'éviter quand même", et enfin, "nom de dieu, surtout pas malheureux !" Cela dit, tant notre chère "Lizeth", chargée de programme, que les diplomates français sont très disponibles, accueillants et sympathiques. Un professeur nous présente un projet de collaboration virtuelle, une plateforme pour les profs de français, il n'a pas laissé nombre des assistantes présentes dans la salle indifférentes.

Le soir, nous étions invités chez Mme l'Ambassadrice de France au Mexique. "Invité" : peut-on parler d'invitation quand vous recevez une invitation, d'insistantes demandes de confirmation de présence et un rappel que votre présence est obligatoire ? A l'entrée, contrôle de sécurité, comme à l'aéroport mais en plus light. Le grand luxe, la maison. Tout décoré dans le style XVIIIème par les décorateurs d'Orsay. Chaque 10 ou 15 ans, ils sont amenés à redécorer la villa. Une belle piscine. On ne se sent pas vraiment à sa place quand on arrive d'un milieu modeste. Surprise ! L'ambassadrice a parlé à chacun de nous, une grande dame par sa simplicité. Niveau service, petits fours, très petits mais non moins bon, histoire de nous donner faim, et à boire, citronada, café, tequila (rappelons qu'on dit "le" Tequila), mezcal, vin, gin... 

Piscine de la Maison de la France


Troisième jour, la formation, une matinée sur des thèmes précis. Pour ma part ça tournait autour des TIC, formation menée par le fameux professeur "charmant" aux dires de mes commères. Nous avons travaillé sur le "rally internet". C'est quoi cette chose? Pour résumer, c'est ce que l'on nous avait présenté sous le nom de webquest lors du Master EF Espagnol.

Enfin, rencontre avec les tuteurs: "Bonjour, je suis le tuteur un tel et je cherche un tel..." heureusement, certains tuteurs comptaient plusieurs assistants, vous imaginez 90 ?

A chacun son tuteur, à chacun sa destination ! Et c'est en car que nous avons pris la direction de San Luis Potosi avec mon tuteur et sa femme.

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