Le Mexique - Chapitre III : Les camions

Un camión sur l'Avenida Zaragoza,
en face de l'Alameda
Raté ! Il ne s'agit pas des camions au sens européen mais d'une traduction littérale bien qu'inexacte du terme mexicain "camión" qui désigne les autobus. Il faut s'y faire, ici on ne prend pas le bus, on prend un camion, en ville en tout cas. Un autobus est le terme qui désigne les bus long trajet, entre deux Etats par exemple. Pour la ville de Querétaro, les camions sont de la taille d'un minibus, maintenant que j'y pense à DF, ils les ont aussi mais un peut plus grands quand même.  (ou pas).

Ils ont beau avoir leur flotte en développement, c'est quelque chose. Vu la taille du machin, le camion est très vite bondé. Le mieux est d'essayer de se placer vers le fond, beaucoup plus simple pour descendre. Les affichages électroniques sont soit inexistants soit défectueux, bref, disons qu'il n'y en a pas, ils sont décoratifs. Les itinéraires sont indiqués directement sur le pare-brise.



L'avantage de l'affichage électronique est la visibilité des destinations et des numéros de lignes. De jour quand je n'ai pas les lunettes c'est déjà un peu du dernier moment pour trouver le numéro du bus, et de nuit même avec les lunettes c'est très dur.

Deux possibilités : ma gueule d'étranger n'a pas plus au chauffeur et il ne s'est pas arrêté ; j'ai vu le numéro de la ligne trop au dernier moment pour qu'il s'arrête. Dans les deux cas il ne s'est pas arrêté. Bonne idée que d'avancer à l'arrêt suivant où il y avait plus de monde.

Je dirais que les chauffeurs de camion ne sont pas au pesos près. A 6,50$MXN le trajet plein tarif, je me suis dit, par acte de bonté que j'allais faciliter la tâche du chauffeur, par défaut de monnaie et lui donner 10,50 pesos. Calcul vite fait, il doit en rendre 4. Mais Monsieur n'était pas content, je lui dis que je n'ai pas de monnaie, énervé, il me rend 5 pesos. Un mal pour un bien finalement.

La ruta 53, le bus que je prends presque quotidiennement.
Ce même chauffeur, par moment, a du se croire dans Fast and Furious. Ce devait être pour une histoire de course entre deux compagnies. Si son camion rame pour reprendre une montée, une fois lancée, on n'a plus l'impression d'être dans le même véhicule.

Cela dit, que de détour, et on se plaint de la RTM à Marseille ? Continuons de nous plaindre pour que ça ne ressemble pas à ce qu'il y a ici.

Pour finir, si l'aller s'est fait en 40 minutes chrono, le retour c'est une autre histoire: plus de 50 minutes, mais c'est rien comparé au 1h10 du premier trajet vers la fac.

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