Le Mexique 2 - Chapitre VII : La fête des mères

Mardi 10 mai, jour de la fête des mères au Mexique. J'en suis venu à me demander où j'étais l'année dernière à la même date pour n'avoir rien remarqué. Nous avons la fête des mères aussi en France, mais je ne crois pas que ce soit aussi intense qu'ici. De fait, je me rend compte qu'à partir du moment où ça touche à la famille tout devient plus intense au Mexique. C'est sûr, ici on ne perd pas une occasion de faire la fête, mais d'une certaine façon, mon point de vue européen ou peut-être mon point de vue personnel, d'une certaine façon, cela me semble un peu lourd ou plus exactement intense, peut-être même trop intense.

La semaine précédente, j'écoutai à l'Alliance quelqu'un dire, la fête des mères n'était pas encore un jour férié. Sur le coup, je n'y prêtai pas attention. Après coup, ce fut autre chose. Dès le matin, me rendant à la boulangerie la plus proche -petite tradition française que je suis bien content d'appliquer ici-, j'avais déjà observé des gens, des couples souvent avec une rose à la main, parfois des personnes seules. Niveau circulation dans ma rue, un peu moins de voitures que d'habitude, un peu comme le samedi, cela ne me dérangea pas plus que cela. Me rendant plus tard à la laverie, la dame me dit que mon linge serait prêt à 14 heures, plus tôt que de coutume. Elle ajouta quelque chose avec trois heures, mais comme parfois, sa voix basse se fond dans le bruit des véhicules derrière moi, je lui dis "très bien merci, à toute à l'heure" persuadé qu'elle m'avait dit que mes vêtements seraient prêts au plus tard vers 15 heures. Surprise à 15:07, la laverie était fermée. Et là, tout commença a faire faire sens, les gens avec leur rose, la queue pour entrer dans le restaurant d'en face, la papeterie du voisin mal luné fermée.

Vers 16 heures, je me mis en route vers l'Alliance, les rues étaient étrangement désertes pour un jour de semaine, mais les restaurants semblaient afficher complets, même ceux qui paraissaient les plus riches sur l'Avenue Carranza. Quand vous voyez des 4x4, et des voitures modèles haut de gamme voire de luxe, garé devant, votre impression sur un restaurant supposé "de riches" s'en retrouve plutôt confirmé. Arrivées 16 heures donc, la circulation des véhicules était proche d'un dimanche, je ne dis même pas d'un jour ferié, car bien souvent à part dans quelques professions chanceuses comme celles de professeurs, jour férié est loin d'être chaumé, même le premier mai tout est ouvert. Le dimanche le rythme est plus relax.

Donc, si on résume, le jour de la fête des mères n'est pas un jour férié mais est presque considéré comme, ce qui montre l'importance, voire la place centrale accordée à la mère dans la famille mexicaine. Encore plus auprès de la gente féminine. Je ne dis pas que dans notre société française, elle a moins d'importance, mais niveau présentation, nous sommes à bien des niveaux d'intensité plus bas.

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El día de las Madres

El pasado 10 de mayo, fue el día de las Madres en México. Llegué a hacerme la pregunta de en dónde estaba yo el año pasado en la misma fecha por no haberme dado cuenta de nada. En Francia también se celebran las Madres, algún domingo de año, siempre un domingo, pero no creo que ese día se viva tan intensamente como aquí.De hecho, me doy cuenta de que, desde el momento en que se trata de un tema de familia, todo se vuelve más intenso aquí en el país de México. Se da por evidente que aquí no se pierde ni una ocasión de tener una fiesta, pero de cierta forma, mi punto de vista o mi opinión propia, esto me parece un poco pesado, o mejor dicho intenso, hasta demasiado intenso, cuestiones de costumbres supongo.

Durante la semana anterior a la fecha, escuché en la Alianza a alguien decir, que el día de la madre aún no era un día festivo. En el momento, no me había fijado. Más tarde, fue otra cosa. Desde la misma mañana del día 10, mientras iba a la panadería más cercana -pequeña costumbre francesa que me gusta poder aplicar aquí-, ya había notado a gentes, parejas muchas veces con una rosa en mano, a veces unas personas solas. Al nivel del tráfico en la calle, había menos gente que de costumbre, un poco como si fuera un sábado, no me llamó tanto la atención. Dirigiéndome luego a la lavandería, la señora me dijo que mi ropa estaría lista para las dos, y añadió algo sobre las tres, pero su voz baja combinada con el ruido vehículo que pasó al mismo tiempo, no la entendí, y supuse que me dijo algo como "a las tres a mas tardar". 15:07 : Sorpresa, local cerrado. Y fue entonces cuando empecé a relacionar los cambios de hábitos que había empezado a notar a lo largo del día (la gente con su rosa, la fila para entrar al restaurante de enfrente, la papelería del vecino sangrón cerrada,...- con el dia de las Madres.

Hacia las cuatro, empecé a caminar a la Alianza, las calles eran extrañamente desiertas por ser un día dentro de la semana, pero los restaurante, en cambio, parecían estar llenos, incluso los que parecen bastante caros sobre Carranza. A esta hora, el tráfico se veía igual que si fuéramos un domingo -nótese que no estoy hablando de un dia festivo sino de un domingo, ya que hasta el domingo se respeta más que un día festivo: incluso el 1 de mayo todo queda cerrado [solo unas pocas profesiones como los profesores pueden descansar los días festivos]-.

En resumidas cuentas, el día de las madres no es un día festivo pero casi, lo que muestra la importancia, e incluso el papel central de la madre en la familia mexicana, más aún hacia la gente femenina. No digo que en nuestra sociedad francesa, la madre tiene menos importancia, pero en cuestiones de celebraciones, estamos muy lejos del nivel mexicano. 

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