Le Mexique - Chapitre I : México DF

Nous avons tous entendu des tas de choses sur le Mexique, la plus fréquente est sans doute la dangerosité du pays. Mon intention n'est pas de confirmer ou non cette idée reçue, seulement de tenir une sorte de mini journal de bord sur une durée de 8 mois environs.

C'est après environs 15 heures de vol que j'atterrissais au Mexique avec le stress du "où est-ce que je mets les pieds?", "ai-je bien rempli le FMM ?", "Trouverai-je facilement les stands de taxis officiels?" A ces deux dernières questions, la réponse fut oui, quand à la première, en revanche, je me pose toujours la question.

Chambre 236
On a eu de cesse de nous répéter encore et encore le danger que représente la capitale. Le problème si on suit au pied de la lettre les recommandations qu'on nous donne, quand on arrive seul au Mexique, on se cloître dans la chambre de l'auberge en attendant désespérément un visage amical qui nous sorte de notre prison plus psychologique finalement que réelle.

Zócalo, Mexico capitale

Les deux premiers jours donc, de courtes visites en essayant de rester dans les quartiers raisonnables du centre historique, car la rumeur qui dit qu'on a vite fait de passer d'un bon quartier à un quartier qui craint est loin d'être infondée. Premier jour, petit tour du Zócalo, déambulation un peu hasardeuse. En prêtant un peu d'attention à la vétusté des bâtiments on peut se rendre compte du moment où il faut envisager de revenir sur ses pas. En fait, en y jetant un rapide coup d'œil, on pourrait dire que certaines zones de DF font penser à l'Inde.


Une rue très proche du centre
La rue piétonne Francisco Madero, n'est pas trop mal, mais il y a tant de monde qu'il vaut mieux s'assurer d'avoir les poches bien gardées. Le "Templo Mayor", lui, est à visiter en semaine, calme et tranquillité au rendez-vous, car le weekend, il faut s'armer d'un peu beaucoup de patience.

Le plus agaçant des visites du centre-ville ? Mes camarades seront d'accord avec moi si je dis que ce sont les joueurs de boîte à musique déguisés en militaire, dissonances, fausses notes et dysharmonie sont au rendez-vous. Imaginez donc s'il y en a deux dans la même rue.

La méfiance est de mise dans une grande ville comme celle-là, même dans les endroits qui a priori semblent sûrs. Un Pizza Hut, un vigile, un sac volé... bonjour la galère quand vous êtes dans votre pays, imaginez un peu, à l'étranger, si, qui plus est votre passeport et économies se retrouvaient dans votre sac. Comble de l'ironie, les soupçons sont portés sur le vigile, et les policiers presque sur place, n'ont fait leur travail qu'à moitié pour ne pas dire qu'au dixième. Un Français traînant à l'auberge et vivant au Mexique depuis plusieurs mois déjà nous a suggéré que les policiers étaient de mèche avec le vigile. Et là, la grande question : mais où sommes-nous ?

Bon, ben, bienvenus au Mexique les amis. Ensuite, ne généralisons pas trop non plus. DF n'est qu'une infime partie du pays. Nous avons eu un aperçu du pire, attendons de voir le meilleur.

Sur une place du quartier de Coyoacan
Que dire de plus sur DF ? Le métro, une vraie joie, surtout en heure de pointe. Je me suis bien rappelé mon frère qui me décrivait les métros de New Delhi, avec tous ces passagers, et où il fallait pousser pour entrer et sortir. Là, je pense qu'il s'y serait retrouvé. Ajoutons les arrêts. Entre Coyoacán et DF il y a environs 13 arrêt officiels. Aux heures de pointes, il y a tant de monde, qu'il faut en rajouter trois entre chaque arrêt. Aller, faîtes le calcul.

C'est moi ou bien ça donne l'impression que je ne fais que cracher sur la capitale mexicaine ? Mais, non, éloignez-vous donc un peu du centre, et c'est une autre atmosphère, la tranquillité de Coyoacan et San Angel marque une très bonne pause comparé au stress permanent que suppose le centre historique.

Que serait une bonne visite sans un orage passager ! Le mieux pour ne pas se retrouver trempé jusqu'aux os voir assommé par des grêlons, est de trouver un abri, un bar pour une petite bière ou une michelada (celui-là pour ma part, plus jamais !) Quand on n'a pas l'habitude c'est assez impressionnant.



La nourriture, je n'en parlerai pas trop, faut goûter pour comprendre, oui ça pique un peu mais c'est tellement bon, et encore, il m'en reste encore énormément à découvrir. Attention aux kilos, ça peut monter super vite ; peut-être vaut-il même mieux ne pas acheter de balance, ou tout simplement ne pas se peser.

Sinon, niveau site incontournable, les guides nous le recommandent et ce n'est pas pour rien. : Teotihuacan. Ce site archéologique de pyramides est vraiment super trop bellement magnifique. Et quand vous y allez avec un bon groupe de personnes, c'est encore mieux. Un conseil toutefois, CRÈME SOLAIRE ! Je peux vous dire qu'on prend cher, et c'est l'expérience qui parle. Remarque : si vous voulez manger sans culpabiliser, gardez cette visite pour la fin du séjour, Montez et descendez plusieurs fois les pyramides, vous redeviendrez certainement aussi svelte qu'à votre arrivée.

Temple de la Lune, Teotihuacan
Un parc qui vaut le détour, Chapultepec, surtout si vous aimez les écureuils façon Saint James Park à Londres, en un peu plus bronzés peut-être. A part ça, le château offre une vue magnifique. En fait le château lui-même n'est pas non plus horrible, vous pourrez le constater par vous même si vous voulez bien oublier l'espace d'un instant les écureuils.

Château de Chapultepec, Parc de Chapultepec, Mexico DF
Comment ai-je pu supporter 10 jours dans ces atroces conditions ? C'est grâce au crew MCS, l'équipe rouge. Un groupe de personnes géniales qui par leurs arrivées progressives ont su donner un ton magique à cette ville que je n'ai pas aimée.

Commentaires

  1. Hoooo trop chou la fin :-)
    C'est vrai que sans ça, je pense que j'aurais vraiment détesté México !
    Sympathique ton blog !
    Laurine

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