Le Teporingo


Le teporingo, vous connaissez ? Jusqu'aujourd'hui, je ne connaissais pas non plus, et ce qui est triste c'est que ce petit animal adorable, je le découvre au moment où il est déclaré "espèce éteinte". Pour résumer, le téporingo est un petit lapin surnommé "petit lapin des volcans" qui, en date du 28 septembre 2018, a été déclaré "éteint".

Pour situer le volcan de Toluca, Mexique
A dire vrai, en lisant les différents articles, il est difficile de savoir ce qu'il en est vraiment. Pour les uns c'est toute une espèce qui est éteinte, d'autres laissent entendre qu'il s'agit du petit lapin du volcan de Toluca. 

Ce que j'espère, c'est que ce petit lapin, victime des abus des humains, soit très bon à cache cache et réussisse  prospérer de nouveau. Et s'il a été "sauvegardé" dans de tiers musée du Mexique, espérons qu'on puisse le réinsérer dans son habitat naturel.

La cause de sa disparition, toujours selon les différentes sources est principalement, l'activité humaine qui chasse ce petit être pour des fins culinaires. Un met recherché dans la capitale.

Nous pouvons lire dans la presse en ligne, "Le Mexique voit encore une autre espèce unique au monde s'éteindre". J'ignore à combien d'espèce s'élève le nombre d'espèces endémiques disparues ici, mais cela soulève un problème de fond, mexicain certes, mais aussi international. Ce qui s'est passé avec cette espèce, n'est pas un cas unique, ces dernières années, nous avons pu lire nombre d'articles reportant des espèces disparues.

Sur les réseaux sociaux, beaucoup de personnes indignées lancent, peut-être un peu tard, un cri d'alarme pour que les gens prennent conscience -ou n'est-ce qu'un soulagement de conscience collectif-. Le problème de base est que la majorité des personnes responsables des catastrophes écologiques ne lisent pas ce type d'intervention, pour deux raisons principales, je pense : l'accès à la culture et à l'éducation d'une part, voire au moyens de communication, parmi lesquels internet, l'argent, d'autre part, les uns parce qu'ils s'enrichissent aux dépends de la nature, les autres parce qu'ils ont besoin d'argent pour survivre, et y voient le profit immédiat et individuel (individuel pour soi et sa famille). Mais peut-on vraiment blâmer ces derniers?

Dans un monde où c'est l'argent qui régit les droits d'une personne ou d'une entreprise sur la nature, la prise de conscience pour ces personnes devrait passer avant tout par des sanctions, surtout pour les premiers, sanctions économiques certes mais légales aussi. Ces personnes-là ne comprennent pas ce qu'est l'intérêt commun car ils se complaisent dans un monde sans limites, persuadé que tant que l'argent est présent, le reste suivra toujours.

Plaignons-nous, crions, réagissons sur les réseaux sociaux, si cela nous donne bonne conscience, mais le train ravageur dans lequel nous sommes ne s'arrêtera pas, ni ne ralentira pas si les conducteurs de celui-ci ne réagissent pas.

Un Français qui critique ce qui se passe au Mexique, parce que oui en Europe, c'est mieux ! Euh... vraiment ? Feissenheim, le glysophate, entre autre... Fait-on mieux en France ?

Des alternatives sont présentées chaque jour. Tant de vidéos de systèmes alternatifs, d'idées ingénieuses ou expériences concluantes pour le mieux. Mais ça coûte cher, ou pas tant que ça mais pas rentable pour d'éventuels actionnaires ou simplement pour le marché car à faible coût. On a peur dans la durée, mais le profit à court terme l'emporte sur un enjeu qui va bien au-delà de l'individu : le respect, la protection de notre planète.

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