La mort du groupe

La mort du groupe : voici un phénomène sur lequel je n'aurais jamais pensé mettre un nom. Pourtant, ces mots expliquent tant de choses.

La symbiose, l'harmonie qui se créent à la formation d'un groupe dans un cadre commun pour un objectif commun est vraiment quelque chose formidable. Si je devais citer quelques moment où j'ai connu ce type de groupe, il y aurait la formation générale du BAFA, mon année Erasmus, Mon premier mois de juillet comme animateur.

A la fin des premières expériences du groupe, il y avait cet espoir innocent et naïf de pouvoir retrouver cet esprit par la suite avec les mêmes personnes. Par la suite cette innocence laisse place à la résignation, cette idée que finalement c'est la vie, on a beau dire, ce ne sera plus jamais pareil. Et c'est le caractère éphémère de l'expérience qui prévaut.

Un cas particulier celui de l'Erasmus, où le groupe est mort au rythme des fêtes de "despedida" (d'adieu), au rythme des départs de chacun, goutte à goutte.

Puis il y eu la formation générale BAFD (Brevet d'Aptitude aux Fonctions de Directeurs), où au terme de celle-ci, la formatrice a mis un nom sur le phénomène : "la mort du groupe". Quatre mots précis et plein de sens. Cet espoir d'abord, cette résignation ensuite est finalement quelque chose de normal, presque logique.


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