Le Mexique 2 - Prologue

Stress du départ

A chaque année son lot d'aventures et ses nouveautés. Après un été plutôt particulier côté animation, arrive l'heure du départ, mais qui dit départ, dit préoccupations, inquiétudes.

Le 21 juillet dernier, je recevais par e-mail, la liste d'attente pour les postes d'assistants au Mexique pour l'année 2015/2016, j'étais premier. Et un second mail envoyé dans la foulée me proposant trois possibilités d'affectation. Veracruz, Hidalgo et San Luis Potosi. Sans même penser aux types d'établissements, je me suis focalisé sur les destinations. San Luis Potosi, ce n'est pas si loin de Querétaro, et puisque j'y avais passé pas mal de temps, c'était très tentant. Mais découvrir les deux autres régions aussi.

Je me suis alors empressé de contacter deux personnes importantes pour moi au Mexique pour avoir leurs avis, toutes deux ont convergé en faveur de San Luis Potosi. Ni une, ni deux, on répond au mail, car il fallait y répondre le jour même avant 18 heures, heure de Mexico.

Dès lors, c'était tous les jours la même question : "Il y a du courrier pour moi ?" Quand on est renouvelant dans le programme pour l'assistanat au Mexique, on s'attend à recevoir les informations comme l'année précédente, mais pas tellement. Il fallait aller les chercher, les demander par mail aux différentes institutions. Du côté mexicain, même si j'avoue avoir eu du mal à obtenir des réponses claires et précises au départ, on me répondait, côté français, silence radio.

Première chose, attendre pour avoir les dates de réunion, comme ça ne venait, j'ai eu recours au groupe Facebook des assistants, heureusement, cette année comme la précédente, l'entre-aide est de mise sur ce groupe, les anciens, les nouveaux... au moins, cela reste une valeur sûre sur laquelle nous pouvons compter, et sur la chargée de programme de la SEP aussi.

Dates en vue, on prend les billets, billets de train pour le visa, billet d'avion pour le Mexique. Et on attend les papiers, les originaux si nécessaires l'année précédente. On attend, on attend, mais la date pour monter à Paris en septembre aussi. On envoie des mails pour les originaux, pas de réponse, puis une réponse. Tout est en ordre, il n'y a qu'à monter à Paris. 85€ de perdu pour déplacer le voyage à la semaine suivante, plus 116 €, ça fait mal.

Le jour J, jour de monter à Paris, pas sans stress, car la seule copie en main est celle de la nomination au poste d'assistant et pas de lettre de l'ambassade. On se présente à la section consulaire, cette année l'accueil est plus détendu, l'année dernière, c'était très froid. "Il vous manque la lettre de l'ambassade". Une seule pensée, j'en étais sûr je suis dans la merde, j'essaye quand même de me justifier, d'expliquer que c'est ce qu'on nous a dit, ça semble peine perdue quand la consule sort de son bureau pour expliquer qu'il y a un autre paquet de lettres arrivée le mardi. On vérifie, elle est bien là, ma lettre ! ouf ! Mais, quand on y pense, si j'étais venu une semaine plus tôt, ça n'aurait pas pu fonctionner, le visa.



Problème réglé, il n'y a plus qu'à attendre le départ.

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