Toujours plus loin
Se déplacer en vélo n'est pas sans risque. Une des premières préoccupations, c'est le vol de vélo. Au début, on pense que cela m'arrive qu'aux autres, puis un jour, on vous vole un vélo, puis deux... Forcément ça pèse et ça décourage !
Sur la Côte des Repentis, dernière étape vers Real de Catorce, SLP |
Prendre le vélo chaque jour, ça fait peur. Une crainte qui nous rappelle qu'on et vivant mais insignifiant aussi.
Heureusement, le vrai moteur du cycliste, bien au-delà de ces jambes, c'est la découverte, c'est l'aventure. Le vélo représente des possibilités infinies de paysages nouveaux, de milliers de kilomètres tous différents les uns des autres. Et nous pouvons refaire le même parcours chaque jour, un nuage dans le ciel, un lendemain de pluie, un été ou un hiver, le paysage n'est jamais le même.
Jusqu'il y a peu, je ne m'étais pas rendu compte de cela, c'est ma copine qui, par le simple fait d'accepter de me suivre sur les premiers chemins, m'a montré la voix, alors qu'elle n'aime pas vraiment ça. Chose étrange, plus les kilomètres parcourus augmentent, plus on aimerait aller plus loin, unir des villes, sans pression, juste profiter du voyage.
De la douceur des descentes et des courbes à la raideur des montées ou des roches, tout en passant par les sables enlisant ou la boue, chaque kilomètre parcouru est un bout de vie qui s'ajoute et un repos pour l'âme et pour le corps.
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