Le Mexique 2 - Chapitre IX : Etre cycliste à San Luis Potosí

Etre cycliste est un bien grand mot pour le simple fait de se déplacer en vélo, mais quand même, c'est un statut qui en vaut bien un autre comme celui de piéton. Enfin bref, là n'est pas le point.

Depuis quelques semaines, je me déplace en vélo au Mexique. Au début l'idée ne m'enchantait guère et pour cause, si rien qu'en étant piéton, je pouvais constater la conduite folle de grand nombre de personnes. Bref, je déteste encore plus les taxis et les bus qu'auparavant.

Chaque matin, c'est un vrai parcours du combattant pour aller travailler. Très peu de conducteurs respectent vraiment les vélos, nous ne sommes à leurs yeux que des véhicules de plus et, qui plus est insignifiant. C'est vraiment un modèle de circulation où la voiture est reine, prioritaire. Prioritaire sur les piétons, prioritaire sur tout. Enfin, presque, ils ne se risquent pas à se frotter aux bus. Mais sont-ils plus attentifs, plus respectueux des piétons et cyclistes ? Ce qui est sûr c'est que, bus ou taxi, ce qui ne rapporte pas, ne compte pas...

On vous frôle, on vous fait des queues de poissons, c'est normal... D'ailleurs, l'une des premières questions que l'on vous pose quand on apprend que vous roulez en vélo est : on ne t'a pas encore fait voler ?

Une technique qui fonctionne relativement bien, j'insiste, relativement, pour tenir à distance les voiture est le port du gilet de sécurité à tout moment du trajet. C'est moche mais, mais mieux vaut cela que se retrouver sur le pavé.

Après, je critique ici beaucoup les conducteurs des véhicules à moteurs, mais ceux qui circulent à vélo ne sont pas exempts de reproches... Entre les contresens et leur manque de visibilité la nuit, les traversées intempestives de voies de circulation... Comme cycliste, on souhaite être respectés mais comment y arriver s'il y a le même nombre de cons à vélo qu'en voiture.

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Ser ciclista en San Luis Potosí

Suena algo presumido decirse ciclista cuando lo único que hacemos es desplazarse en  bici. Pero si consideramos peatón como estatuto, entonces puede aplicar lo de ciclista. Bueno, este no es el punto.

Desde hace poco mas de un mes, empecé a andar en bici en México. Al principio, no me agradaba mucho la idea, imaginad siendo peatón que uno constata la conducta horrible de un gran numero de personas.... Ahora bien, odio todavía mas a los taxistas y a los camioneros.

Cada dia, es un verdadero recorrido de obstáculos para ir a trabajar. Muy poco conductores respetan a las bicis, no somos nada mas para ellos que unos vehículos mas que les roban la carretera. Esto es realmente un modelo de trafico en el que el coche es rey. Prioritarios con sobre cualquier usuario que no tenga vehículo con motor... incluso que tenga motor de hecho. ¿Ley universal esta que dice que mas grande es el coche, mas estúpido es quien lo conduce? Y no va mejor para los camioneros y los taxistas, ya que por lo general, lo que no les da ingresos, no les importa.

Nos suelen pasar muy cerca, extremadamente cerca, y hay que seguir muy enfocado para no perder el equilibrio. Ademas, una de las primeras preguntas que nos hacen cuando circulamos en bici es: ¿y todavía no te han aventado?

Algo que funciona relativamente bien, insisto relativamente, para mantener a distancia los coches es llevar el chaleco de seguridad puesto en todos momentos. Es bien feo pero mas vale esto que probar el pavimento.

Luego, critico aquí mucho a los conductores, pero los que circulan en bici tampoco son irreprochables... Entre contrasentidos, la falta de visibilidad por la noche, el cruzar las vías como saliendo de la nada... Como ciclista deseamos ser respetados pero ¿cómo nos van a respetar si el numero de estúpidos en bici es el mismo que en coche?

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